✨𝗟𝗲 𝟯 𝗺𝗮𝗿𝘀, 𝗰’𝗲𝘀𝘁 𝗹𝗮 𝗝𝗼𝘂𝗿𝗻𝗲́𝗲 𝗠𝗼𝗻𝗱𝗶𝗮𝗹𝗲 𝗱𝗲 𝗹𝗮 𝗩𝗶𝗲 𝗦𝗮𝘂𝘃𝗮𝗴𝗲!

[amondino]

Et pour l’occasion, on vous a concocté 3 faits surprenants sur l’un des champions de la dissimulation en montagne :
Le 𝗟𝗮𝗴𝗼𝗽𝗲̀𝗱𝗲 𝗮𝗹𝗽𝗶𝗻

𝗩𝗲́𝗿𝗶𝘁𝗮𝗯𝗹𝗲 𝗺𝗮𝗶̂𝘁𝗿𝗲 𝗱𝘂 𝗰𝗮𝗺𝗼𝘂𝗳𝗹𝗮𝗴𝗲
Le Lagopède alpin mue plusieurs fois par an pour s’adapter aux saisons. En hiver, son plumage est entièrement blanc pour se fondre dans la neige, puis il devient tacheté au printemps et brun en été. Bien que très agile en vol, sa meilleure stratégie de survie reste l’immobilité face au danger – un vrai pro de la discrétion !

𝗨𝗻 𝗰𝗼𝘂𝘀𝗶𝗻… 𝗱𝗲𝘀 𝗽𝗼𝘂𝗹𝗲𝘀 !
Surprise ! Cet oiseau montagnard est bien plus proche des poules que des aigles. Il appartient à l’ordre des Galliformes, aux côtés des faisans, du Grand Tétras et du Tétras lyre. Pas si banal, non ?

𝗨𝗻 𝘀𝘂𝗿𝘃𝗶𝘃𝗮𝗻𝘁 𝗱𝘂 𝗳𝗿𝗼𝗶𝗱
Grâce à ses pattes recouvertes de plumes, il affronte le froid extrême et marche sur la neige comme s’il avait des raquettes intégrées ! Pour se protéger en hiver, il s’enfouit sous la neige, qui lui sert d’isolant naturel. On peut le croiser jusqu’à 3 000 m d’altitude !

𝗕𝗼𝗻𝘂𝘀 𝗲́𝘁𝘆𝗺𝗼𝗹𝗼𝗴𝗶𝗾𝘂𝗲
Son nom scientifique, 𝘓𝘢𝘨𝘰𝘱𝘶𝘴 𝘮𝘶𝘵𝘢, provient du grec ancien 𝘭𝘢𝘨𝘰𝘴 (lièvre) et 𝘱𝘰𝘶𝘴 (pied), en référence à ses pattes emplumées, qui rappellent celles des lièvres des neiges ! Quant à 𝘮𝘶𝘵𝘢 (‘muet’ en latin), il s’agirait d’une erreur historique : il aurait dû s’appeler 𝘮𝘶𝘵𝘢𝘯𝘴 (changeant), en référence à ses mues saisonnières !

À votre avis, quels sont les indices pour différencier le mâle de la femelle ?

Emile Joyeux – Photographe naturaliste

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