Bonjour, Dans les Hautes-Alpes, des personnes disent que ce printemps 2025 il y a peu de fleurs femelles de mélèzes. Plus globalement, des retours et questions reviennent régulièrement sur la floraison des mélèzes (notamment les fleurs femelles) : sur la variabilité interannuelle de la quantité de fleurs, sur l’étendue, sur les cycles et les facteurs de ces variations, et sur les relations dans les écosystèmes (par exemple les impacts sur la ressource alimentaire pour les oiseaux). Avez-vous des éléments ou ressources à partager sur cela ?
Merci pour ce partage ! Du côté de Chamonix, la floraison du mélèze n’est pas spectaculaire, mais elle est loin d’être inexistante. Les arbres pratiquent le « masting », un phénomène où ils produisent une grande quantité de fleurs et de fruits certaines années, et très peu, voire pas du tout, d’autres années. Le chercheur Georges Kunstler avait d’ailleurs consacré un article de blog à ce sujet.
Les facteurs qui déterminent ces variations incluent souvent des paramètres climatiques, mais aussi des effets temporels, comme une faible production l’année suivant une forte fructification. Globalement, il reste encore beaucoup à découvrir pour mieux comprendre la variabilité interannuelle de la production de fleurs et de fruits !
À ce propos, dès cet été, il sera possible pour les bénévoles de Phénoclim d’estimer la quantité de fruits produits par les arbres qu’ils suivent. Ces observations viendront enrichir une base de données internationale dans le cadre du projet MASTIF. On vous en reparle très bientôt !